Retour sur le Forum régional de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle 2018
Le forum régional de la culture scientifique technique et industrielle (CSTI), organisé à l’initiative de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, s’est déroulé le jeudi 14 juin 2018 à l’Hôtel de Région à Toulouse sur le thème « Développer les sciences participatives en Occitanie ». Retour sur cette belle journée de rencontre.
La Région Occitanie, terreau fertile des programmes de sciences participatives
10h15, le temps est venu d’ouvrir ce forum régional !
C’est dans l’immense salle d’Assemblée qu’il débute par le discours d’ouverture de Bertrand Monthubert, Conseiller régional délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Bertrand Monthubert rappelle que ce Forum régional de la CSTI est organisé dans le cadre du Pôle Territorial de Référence (PTR) (instance régionale dont le but est de dynamiser la CSTI) qui porte désormais le nom de « Science(s) en Occitanie ». Il rappelle l’importance de la thématique des sciences participatives pour la région Occitanie, devenue pionnière dans la Recherche et le Développement en France.
Un des enjeux de la Région est de faire en sorte que la science soit partagée par tous et qu’il n’y ait pas de clivage entre les experts et les autres. Il pose aussi la question de la participation afin que tout le monde soit partie prenante d’une démarche scientifique, et rappelle que la science elle-même s’est construite grâce à la participation de plusieurs personnes.
L’objectif est d’arriver à définir comment les sciences participatives pourraient se développer sur le territoire avec la rigueur scientifique nécessaire.
“Un des enjeux importants de l’@occitanie est faire en sorte que la science soit l’affaire de tous” Bertrand Monthubert @b_monthubert #cstioccitanie
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
“L’@occitanie souhaite être la 1ère région des sciences participatives” Bertrand Monthubert @b_monthubert #cstioccitanie
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
Culture scientifique & relations Science et Société
Le discours d’ouverture se poursuit par l’intervention de Nicolas Ngo, Adjoint au chef du département « Culture scientifique & relations Science et Société » au Ministère en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, ravi de participer à cette riche journée d’échanges et de partage.Il salue la vivacité de la Région Occitanie pour son dynamisme unique en France et pour sa façon d’animer et d’impulser des actions de CSTI sur le territoire. Preuve de ce dynamisme, ESOF, Toulouse cité européenne de la Science, Science in the City et la Fête de la science.
Nicolas Ngo est au forum de la CSTI à #Toulouse et revient sur les sciences participatives une merveilleuse occasion de changer les rapports entre les sciences et les citoyens et les rendre plus horizontaux @Occitanie #cstioccitanie pic.twitter.com/HeEh9CoCz6
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
Définition, implication des publics, mise en place d’actions…
Johan Langot, Secrétaire de Science(s) en Occitanie, introduit la table ronde de la journée en faisant référence au rapport « Mission Science Participative » de François Houllier, ex-président directeur de l’INRA et Président de l’Université Sorbonne-Paris-Cité depuis mars 2017.
Une définition est alors proposée : « formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes, participent de façon active et délibérée. ». Il précise que les sciences participatives ne couvrent pas seulement le domaine de l’environnement qui est majoritaire, mais concerne également plusieurs domaines comme : les mathématiques, la chimie, l’agriculture … la science participative peut donc toucher plusieurs disciplines et divers projets restent à imaginer ! Et si on parle des publics, les sciences participatives impliquent une grande diversité d’acteurs qui peuvent intervenir à titre individuel ou dans un cadre collectif (associations, entreprises,…).
Pour ces publics, il existe plusieurs niveaux de participation :
- Niveau 1 : Crowdsourcing : les citoyens contribuent tels des capteurs de données
- Niveau 2 : Intelligence distribuée : les citoyens contribuent à l’interprétation de données
- Niveau 3 : Science participative : les citoyens contribuent à la définition du problème et à la collecte de données
- Niveau 4 : Collaboration complète : la recherche est collaborative dans les différentes phases
Johan Langot rappelle que dans le but de développer les sciences participatives, il est pertinent d’organiser une communauté de pratiques, ouverte et active. Il existe ainsi sur Echosciences Occitanie une communauté sur les sciences participatives. Il faut également adapter les moyens techniques, financiers et réglementaires et associer pleinement le public scolaire qui demeure un public fort.
Retour sur la table ronde sur les sciences participatives
C’est ensuite au tour des intervenants de cette table ronde de nous présenter chacun des projets s’inscrivant dans la thématique de ce Forum.
Christel Vignau, Directrice de Tela Botanica, débute par une présentation de son association. Tela Botanica, dont le siège est basé à Montpellier, est une association créée en 1999 sur la base d’un constat que la botanique était laissée à l’abandon et sur cette conscience qu’il y a les experts et les amateurs. Tela Botanica réunit actuellement 42 000 botanistes francophones, dont 6 400 en Occitanie, avec comme objectifs de diffuser la connaissance botanique libre, de faciliter la collaboration entre botanistes et de constituer un réseau autour de valeurs partagées. Ce qui intéresse Christel Vignau, c’est la notion de connaissance et partage. Tela Botanica a donc créé une plateforme pour répondre à cette volonté.
Le réseau réunit à la fois des professionnels et des amateurs qui collaborent pour créer une communauté apprenante et mettre en place des projets de sciences participatives.
Tela Botanica réunit des citoyens autour d’un objet commun, la passion de la botanique et forme une communauté apprenante qui va permettre de mettre en place des projets de sciences participatives #sciencesparticipatives #cstioccitanie @TelaBotanica
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
3 types de projets collaboratifs
Il existe à Tela Botanica 3 types de projets collaboratifs :
- Les projets coopératifs : ils réunissent des experts qui décident de travailler ensemble de façon bénévole. Dans cette communauté d’experts, il y a également des amateurs. Ils vont contribuer et laisser leurs travaux ouverts à tous.
- Les projets collaboratifs : ils sont alimentés par un nombre important de bénévoles non-experts qui vont développer leurs compétences, participer à des programmes et créer des outils pour permettre l’observation des espèces. Une base de données ouverte est ensuite créée par ce réseau actif et dynamique.
- Les projets de sciences participatives : il s’agit de projets pilotés par des chercheurs et animés par l’association. Les acteurs sur le terrain relaient ensuite le projet sur les territoires au plus grand nombre.
Christel Vignau précise que la fidélisation est primordiale. Car sans l’observateur, le programme n’a pas d’intérêt. Elle note également l’importance de la restitution dans ce type de programmes. Cela permet à l’observateur de voir qu’il agit réellement.
“La restitution des projets de #SciencesParticipatives c’est primordial, l’observateur doit voir qu’il a agit” Christel Vignau @TelaBotanica #cstioccitanie
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
Vigie-Ciel et les sciences participatives
La deuxième intervenante, Asma Steinhausser, est coordinatrice depuis plus de 3 ans du programme « Vigie-Ciel » porté par le Muséum National d’Histoire Naturelle. Le programme Vigie-Ciel réunit 65 millions d’observateurs et est financé dans le cadre du programme des Investissements d’Avenir jusqu’à fin 2019. Il s’agit d’un programme de sciences participatives qui vise à impliquer le grand public au travers de trois protocoles : observer des étoiles filantes, rechercher des météorites et identifier des cratères d’impact.
L’objectif ici est de capitaliser l’expérience du Muséum National d’Histoire Naturelle sur la participation, et l’étendre en accompagnant notamment divers programmes de sciences participatives. En lien avec le programme Vigie-Ciel, Fripon, un réseau de caméras et de récepteurs radio situé en France, aide à localiser les météorites. Vigie-Ciel va ensuite mettre en place des campagnes de recherches.
Le public participe en transmettant des témoignages sur la chute des météorites, et en identifiant des cratères d’impact. Grâce à cette démarche, les participants améliorent les connaissances en permettant aux spécialistes d’avancer dans leurs recherches. Il existe donc dans cette situation des bénéfices mutuels entre chercheurs et citoyens. Plusieurs outils pédagogiques et de formation ont été mis en place. Ils sont transparents puisque les participants savent à quoi ils servent.
Une chose est également primordiale : les participants doivent être conscients des objectifs précis du programme. Parmi les outils de formation, 23 mallettes itinérantes ont été développées afin de former le grand public et les animateurs aux protocoles de participation Vigie-Ciel et à la science des météores, météorites et cratères d’impact. En Occitanie, l’association A Ciel ouvert est le relais régional en ex-Midi-Pyrénées.
Par ailleurs, une formation gratuite sera dispensée pour les animateurs/médiateurs lors du Festival d’Astronomie de Fleurance le 5 août prochain. Asma Steinhausser termine en nous présentant un nouveau programme intitulé Vigie-Nuit, développé en partenariat avec la région Occitanie. Ce programme de sciences participatives invite le grand public à mesurer la pollution lumineuse. Enfin, l’intervenante lance un appel à des partenariats dans la région Occitanie.
Vigie nuit est un nouveau programme en projet sur la pollution lumineuse notamment en partenariat avec l’@occitanie #cstioccitanie
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
Union Régionale des Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement
Boris Landsberger-Isaac, Directeur de l’URCPIE Occitanie qui regroupe 11 centres en Occitanie, nous présente sont projet de sciences participatives et de mobilisation citoyenne. L’URCPIE réunit de nombreuses associations qui interviennent dans l’accompagnement des territoires et dans la sensibilisation des publics aux enjeux environnementaux. L’intervenant note que la région Occitanie est particulièrement riche en termes de biodiversité. Il s’agit donc d’un formidable terrain de jeu pour tester les sciences participatives !
“Les sciences participatives ont trois dimensions : le croisement des savoirs, le pouvoir d’agir, le pouvoir culturel” Boris Landsberger-Isaac @URCPIEOccitanie #cstioccitanie
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
Boris Landsberger-Isaac commence par nous expliquer l’intérêt des sciences participatives pour les citoyens et la société.
Ainsi, il expose trois points importants :
- La formation et la vulgarisation des savoirs ;
- L’empowerment et l’ouverture aux autres, c’est-à-dire le pouvoir d’agir du citoyen, car il peut contribuer à un projet pour une société meilleure, ainsi que les échanges et liens sociaux pour un rapprochement entre acteurs, entre générations, entre milieux sociaux-culturels ;
- L’émerveillement et le questionnement : il s’agit pour lui d’une reconnexion « sensible » avec la biodiversité qui invite au plaisir et au respect du vivant.
Pour mobiliser les citoyens, il est important de les mettre dans une position de confiance : ils doivent se sentir utiles et indispensables. Mais il est également important de leur fournir les informations nécessaires pour qu’ils saisissent l’objectif et le sens du programme, qu’ils ne se sentent pas exclus ou livrés à eux-mêmes. Il est intéressant de trouver l’élément « déclencheur », d’aller au devant des personnes sur leur lieu de vie ou d’activité, de leur donner la capacité technique et scientifique, à travers des formations et des ateliers et de commencer par des observations simples puis de complexifier progressivement.
Afin de réussir à perpétuer les programmes de sciences participatives, il faut fidéliser les citoyens en étant au plus près des participants et du territoire. Il faut également valoriser le rôle des observateurs et de leur travail avec la notion de « don » et de « récompense ». Il est important d’attribuer des rôles explicites, de valoriser l’engagement et la contribution, d’impliquer les participants pour la co-construction ou l’évolution d’un programme, de renouveler l’intérêt du programme, de faire des bilans réguliers des restitutions et de montrer les applications concrètes. En outre, les relais locaux ont un rôle fondamental dans la dissémination et la pérennisation de ces projets.
Boris Landsberger-Isaac termine sa présentation en nous faisant découvrir Open (Observatoires Participatifs des Espèces et de la Nature), une nouvelle plateforme web qui a pour objectif de mettre en lien les citoyens et les porteurs de projets de sciences participatives.
Il nous fait également découvrir les programmes de sciences participatives suivants :
- Biodiv d’Occ
- Sentinelles de la mer Occitanie
- Un dragon ! Dans mon jardin ?
- Inventaire des mares
- Un carré pour la biodiversité
La table ronde se poursuit avec la présentation de Melina Marcouin, Chercheuse au Laboratoire GET (Géosciences Environnement Toulouse – UPS/CNRS). Elle nous présente son projet de sciences participatives « NanoEnvi ». Ce dernier est un projet de recherche financé par le CNRS et lancé par plusieurs chercheurs toulousains. Par ailleurs, le projet est également accompagné par Science Animation. Le but de ce projet est de chercher à savoir ce que deviennent les nanoparticules magnétiques émises par le trafic routier à Toulouse. Pour mener à bien cette étude, qui a débuté en avril 2018, 90 logements participent. Des capteurs passifs présentés sous la forme d’une guirlande d’écorces de platanes sont distribués aux toulousains souhaitant participer à l’étude. Les chercheurs récoltent ensuite les données pour les analyser et in fine publier le résultat de cette recherche.
” L’intérêt pour le chercheur est qu’on sort de notre labo, qu’on se confronte aux citoyens et aux initiatives autour de la qualité de l’air” Mélina Marcoin @GET_Toulouse #cstioccitanie
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
Melina Marcouin nous confie que le contact avec les habitants est important et bénéfique et permet de mieux faire comprendre l’intérêt de ce projet.
Après les présentations des intervenants, il est temps de laisser place aux questions !
Plusieurs inquiétudes ont été soulevées concernant l’avenir de la démarche participative. Un participant se demande s’il n’est pas nécessaire de réfléchir à une rétribution des participants aux programmes. Le travail citoyen peut-il être reconnu et sous quelle forme ? Il s’agirait de trouver une gratification pour ceux qui travaillent sur le terrain. Les personnes investies demandent des retours pour être acteurs et interviennent dans les centres sociaux ou les fêtes de quartiers pour faire de l’animation scientifique en tant que fournisseurs de données.
Christel Vignau, Directrice de Tela Botanica, rappelle que des formations gratuites et de très bonne qualité sur la botanique sont proposées aux participants. Elle insiste sur le fait que dans ce type de projet, nous sommes plutôt dans une démarche de partage de connaissances, d’un système de volontariat et non dans une optique de « retour financier ».
Boris Landsberger-Isaac, Directeur de l’URCPIE Occitanie, note qu’il s’agit évidemment d’un système de bénévolat. Il insiste sur l’importance de la valorisation de l’engagement des participants, que cela puisse générer des médiateurs. À la remarque qu’au regard des intervenants de la table-ronde, on pourrait penser que les sciences participatives sont développées autour d’un même domaine, il est rappelé qu’il existe en Occitanie, quantité d’organismes qui font des sciences participatives. Un inventaire (non exhaustif) a été rédigé en ce sens. L’importance de la mixité sociale est également évoquée et notamment le fait de proposer des programmes de sciences participatives dans les quartiers populaires.
Asma Steinhausser, coordinatrice de « Vigie-Ciel », précise que lorsqu’un programme est construit, les participants sont très différents et le but est de se nourrir des différents intérêts qui les ont amenés là. Un autre participant au Forum s’interroge sur le risque de perdre les citoyens au regard du nombre important de projets de sciences participatives.
Boris Landsberger-Isaac confie qu’il s’agit d’une question intéressante qu’il se pose également ! Il ne semble pas encore possible de répondre à cette interrogation à l’heure actuelle, mais il est important de tisser des liens avec les participants, et de trouver des solutions pour que les citoyens ne soient pas sollicités dans plusieurs endroits différents. Il serait aussi pertinent de croiser des programmes de sciences participatives pour ne pas « essouffler le citoyen ».
Pour Asma Steinhausser certes beaucoup de programmes existent, mais tous les citoyens ne sont pas automatiquement au courant ! Dans tous les cas, il est primordial d’accompagner les participants dans des projets qui les intéressent.
Pour les personnes intéressées par les #sciencesparticipatives en #Occitanie ou qui veulent mettre en avant des projets une communauté Echosciences est en place https://t.co/XXn7v6bQ57 toutes les contributions sont les bienvenus #cstioccitanie
— Science Animation (@ScienceAnim) 14 juin 2018
Première restitution de l’enquête régionale sur les acteurs de la CSTI
Après ce temps réservé au débat et à l’échange, Samuel Cordier, Directeur de l’OCIM, présente les premiers résultats de cette enquête soutenue par le Pôle Science(s) en Occitanie et pilotée par Science Animation et l’OCIM. Lancée début 2018 et envoyée à environ 1 000 structures (associations, musées, organismes de recherche,…) d’Occitanie œuvrant pour la CSTI, cette enquête a pour objectifs d’avoir une meilleure connaissance des acteurs, actions, évènements et dynamiques territoriales liées à la CSTI ; de renforcer la structuration et l’animation du réseau régional ; d’imaginer des nouveaux formats de mises en réseaux et de nouvelles formes de médiations.
190 réponses complètes ont été obtenues dont 170 exploitables. L’idéal serait d’avoir un échantillon de 400 réponses.
Au regard du nombre de réponses, la clôture a été repoussée au 30 juin 2018 et une relance téléphonique par les différents relais est en cours. Un questionnaire en ligne a permis de collecter des informations propres aux structures (identification de la structure ; qualification de la structure ; actions de CSTI de la structure ; mesure de la fréquentation ; structuration et réseaux ; ressources ; informations et généralités).
Il contient également des questions plus spécifiques concernant les formations, le volet touristique ou encore les ressources.
Une cartographie des répondants a été réalisée permettant dès à présent de noter une très bonne répartition des structures sur l’ensemble du territoire. La densité est plus forte autour des grandes métropoles (Montpellier, Toulouse, Perpignan) et les départements qui ont le plus de population ont le plus de répondants. Ces premiers résultats révèlent que la famille « Association, éducation populaire » a le plus fort taux de participation (37 %). La majorité des structures ayant répondu possèdent des lieux d’accueil du public (62 %). 66 % des répondants mesurent la fréquentation de leurs actions et 33 % connaissent l’origine géographique de leurs publics.
80 % des répondants mènent des actions dans le cadre de manifestations nationales ou internationales. 61% participent à la Fête de la science, 33% aux Journées européennes du Patrimoine. 40 % des répondants déclarent adhérer à un réseau national dont les plus cités sont l’Association des musées, centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle (AMCSTI) et les Réseau d’Éducation à l’Environnement / Réseau École et Nature (REN). Après analyse de l’ensemble des données, une restitution sera faite en fin d’année et remise à l’ensemble des acteurs.
La place des initiatives
14h00, le Forum continue à la Place des initiatives ! Au total 28 initiatives y ont été présentées :
1 – CLIMATE GAME JAM • Concours de création de jeu vidéo et d’animations culturelles durant lequel les participants créent un prototype de jeu sur la thématique du changement climatique. Par Hakatah / Hérault (34)
2 – LES DÉFIS MEDIOS • Projet d’animation de rue qui met au défi des étudiants : ils doivent tirer au sort un sujet et un lieu pour ensuite monter un projet de médiation scientifique. Par Medios / Hérault (34)
3 – SCÈNE DE CRIME : QUI A TUÉ LES FAITS ? • Animation interactive qui permet d’aborder de façon ludique la question du changement climatique, des climatosceptiques et des fake news. Par Les Transméduses / Aude (11)
4 – INITIATION AU CODAGE INFORMATIQUE : PROJET ISA • Atelier dédié aux collégiens visant à démystifier l’intelligence artificielle via l’enseignement du codage informatique et des méthodes de l’intelligence artificielle. LRPmip / Lot (46)
5 – LA RÉSERVE • Tiers lieu sur le campus de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier visant à valoriser les collections patrimoniales de l’Université & exposition itinérante qui valorisera les collections zoologiques issues de l’expédition du Caudan. L’Université Toulouse III-Paul Sabatier / Haute-Garonne (31)
6 – LUMIÈRE SUR LE CAUDAN • Exposition itinérante qui valorisera les collections zoologiques issues de l’expédition du Caudan. L’Université Toulouse III-Paul Sabatier / Haute-Garonne (31)
7 – PISCICULTURE, DES MUGES ÉLEVÉS GRÂCE AU PAIN DE CANTINE • Valorisation de recherche expérimentale autour de la pisciculture durable qui cherche à sensibiliser au gaspillage alimentaire. Par Kimiyo et le CPIE Bassin de Thau / Hérault (34)
8 – LE DÔME DE L’ÉGALITÉ • Dispositif immersif qui plonge les jeunes au cœur du cerveau humain. Un voyage observable à 360° pour comprendre le rôle de la plasticité cérébrale sur le fonctionnement du cerveau des femmes et des hommes. Par Les Chemins Buissonniers / Haute-Garonne (31)
9 – MAIS QU’EST-CE QU’ON FOUT LÀ ? • Conférences clownesques et scientifiques proposées pour cultiver l’esprit critique du public autour de thématiques scientifiques variées. Par Cosmo’Note / Haute-Garonne (31)
10 – « ÉCOUTER/VOIR » SCIENCE ET CINÉMA POUR TOUS • Installation interactive innovante autour des œuvres du Musée Goya pour jouer à recomposer l’espace du son et de l’image en inventant son propre tableau. Par Passerelle Arts Sciences Technologies / Haute-Garonne (31)
11 – ARCADÉMIE • Concept ludo-éducatif qui propose aux public de réaliser leurs propres outils d’apprentissages sous la forme de jeux vidéo. Par l’Association Éduquer Créer Divertir Cultiver / Hérault (34)
12 – NOUNOURS, DE L’OURS DES CAVERNES À L’OURS EN PELUCHE • Exposition itinérante destinée au jeune public, elle traitera des ours, l’animal qui a sans cesse suscité notre curiosité. Par l’Université de Montpellier / Hérault (34)
13 – BIOLOGIE SYNTHÉTIQUE, UNE SCIENCE 2.0 • Exposition / débat / intervention pour expliquer les fondamentaux de la biologie de synthèse et lutter contre la désinformation liée à cette science. Par iGEM Montpellier / Hérault (34)
14 – LE CRÂNE DU PR. WOLFGANG O2 • Spectacle clownesque qui ouvre avec amusement la voie de la curiosité scientifique autour de l’évolution des primates les plus connus. Par Collectifmom / Lozère (48)
15 – LES SECRETS D’ISATIS • Escape game qui vise à faire découvrir le patrimoine local et encourager le respect de la biodiversité. Par Plante & Planète / Tarn (81)
16 – EURÊKAFÉ • Café des curiosités et de vulgarisation scientifique dédié à la vulgarisation scientifique grand public. Par Samuel Juillot & Arnold Oswald, fondateurs de l’Eurêkafé / Haute-Garonne (31)
17 – SCIENCE IN THE CITY • Évènement qui offre l’occasion au grand public de découvrir les grandes avancées d’hier et d’aujourd’hui. Plus de 120 rendez-vous scientifiques seront proposés dans plus de 50 lieux de Toulouse et la métropole. Par Toulouse Métropole / Haute-Garonne (31)
18 – PLAY(SIRS) SÉRIEUX • Sérious Game sur plateau autour de thématiques scientifiques diverses pour les acteurs de la CSTI. Par Émotscience / Haute-Garonne (31)
19 – L’IMAGERIE SATELLITE AU SERVICE DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE • Faire connaître l’imagerie satellite au travers de différents outils et supports à destination des acteurs de la CSTI et du tourisme. Par Airbus Intelligence / Haute-Garonne (31)
20 – LUDILAB’OH L’ESPACE • Parcours annuel d’animations variées proposé sur le thème des sciences et de l’espace projet a pour objectif de créer des vocations et d’encourager l’égalité fille/garçon. Par Ludilab / Haute-Garonne (31)
21 – SCIENCE COMEDY SHOW • Stand-up monté par des jeunes chercheurs et des artistes qui a pour objectif de discuter des sciences de façon humoristique. Par Kalos Production / Haute-Garonne (31)
22 – LA RECHERCHE AU SERVICE DE L’AVIATION CIVILE • Projet d’exposition interactive dédié à la recherche scientifique dans le domaine de l’aéronautique et de l’aviation civile. Par l’ENAC / Haute-Garonne (31)
23 – MICROCOSMIA • Musée ludo-pédagogique qui vise à faire découvrir la diversité des bactéries, des virus et des mycètes depuis l’origine de la vie sur Terre jusqu’aux biotechnologies d’aujourd’hui. MicroCosmia / Hérault (34)
24 – CRÉATION DE FILM D’ANIMATION EN STOP MOTION • Création de films d’animation scientifique en Stop Motion. Par Genopolys / Hérault (34)
25 – SURVIVANT • Jeu de société pédagogique et scientifique qui traite de l’évolution animale. Par Cosciences / Hérault (34)
26 – L’HISTOIRE DÔME • Lieu et programme de captation vidéo qui vise à réaliser des portraits et interviews vidéo de personnes agissant dans le domaine des sciences et techniques. Par le Centre de l’Imaginaire Scientifique et Technique / Hérault (34)
27 – LABBOTA • Projet de Sciences participatives dans le domaine des sciences du végétal. Par Tela Botanica / Hérault (34)
28 – BIODIV D’OCC • Favoriser la participation citoyenne et développer un réseau de mobilisation autour des sciences participatives pour la biodiversité végétale en Occitanie. Par Tela-Botanica et l’URCPIE Occitanie / Hérault (34) et régional