REGAL Sud de France, les ingrédients secrets d’un événement à succès !
Le salon REGAL, Salon régional de l’agriculture, et Instant Science, une histoire qui dure, évolue et s’affine chaque année. Y aurait-il une recette miracle pour expliquer cela ?
Avant de vous révéler les coulisses de REGAL, quoi de mieux que de se rafraîchir la mémoire avec l’article sur l’édition 2022, pour tout savoir sur ce salon et ce qu’on y fait.
Après la suspension de celui-ci en raison du Covid-19, puis un changement de lieu, l’édition 2022 de l’événement s’annonçait comme la première d’une nouvelle série. Elle nous a permis de poser des bases solides sur lesquelles nous appuyer pour la conception et la coordination.
Celle de 2023, nous offrait donc l’opportunité d’aller regarder dans le détail les améliorations à prévoir et, ainsi, pouvoir proposer des évolutions significatives pour l’expérience du visiteur.
Premier ingrédient : un espace redimensionné
Pour cette édition 2023, l’espace des animations a changé de surface, avec un rendu plus condensé mais plus impactant. Oui, un espace petit n’est pas une fatalité ! Nous avons concentré notre travail, ce qui l’a rendu plus visible pour le public. Nous avons ainsi réduit les espaces pour éviter qu’ils semblent vides. Les visiteurs, moins déroutés par l’étendue non nécessaire de certains stands, les ont pris d’assaut. Alors même que certains n’avaient pas rencontré un immense succès l’an dernier. Se retrouver seul dans un grand espace vide peut, comme vous pouvez l’imaginer, occasionner de la gêne !
Et, le monde attirant le monde, les 6 gradins de l’Instant Quiz n’ont, grâce à ça, jamais désempli !
Second ingrédient : un travail de mise en scène attractif
Le hall des animations faisait le lien entre la zone commerçante du Marché et la Ferme pédagogique. Aussi, avec l’attrait de la Ferme dans le hall d’après, le défi était de taille pour capter l’attention du public. Ce nouvel aménagement nous a permis de tester une gestion de flux différente.
Plutôt que de chercher à disperser le public pour qu’il traverse cette zone comme s’il se baladait dans un parc, nous avons choisi de ne réaliser qu’un seul et large couloir. Celui-ci donnait accès à l’ensemble des stands et possédait, au milieu, un obstacle physique, à l’image d’un rond-point, obligeant le public à le contourner et à se diriger naturellement vers les ateliers.
En parallèle, la mise en valeur de l’espace était un autre de nos souhaits. Pour cela, nous avons choisi des matériaux plus chaleureux, des graphismes et des harmonies colorés.
Les visiteurs, tels de petits papillons de nuit, se dirigeaient vers l’espace des animations en observant tout ce qui était autour d’eux, levant les yeux comme fascinés par les jeux de lumière et de couleurs. Impossible alors de passer à travers le hall des animations sans le voir !
Troisième ingrédient : s’adapter au public
Cette année, des changements ont été opérés sur le format du salon passant à 3 jours, avec 2 nocturnes, et plus qu’une seule journée dédiée aux scolaires. Ces modifications ont fait évoluer les besoins en matière d’accueil . Ainsi, l’espace devait être à la fois capable d’accueillir plus de 2000 scolaires en quelques heures, du public venu pour déguster tranquillement des produits régionaux, comme des familles cherchant à contenter petits et grands.
Pour cela, un jeu de l’oie, grandeur nature, adapté au public non lecteur, était la nouveauté de cette année. Avec cette Course aux Sens, se jouant aussi intuitivement que la marelle dans la cour de récréation, les participants devaient aider des animaux qui ont perdu un de leur sens à identifier leur nourriture. Les enfants s’élançaient à tour de rôle, en fonction du nombre affiché sur la roue numérique.
Cette activité en autonomie, dans une zone dégagée, permettant aussi bien de courir que de s’installer dans un canapé, a su rencontrer son public… le public cible du salon REGAL.
Une deuxième adaptation a été de basculer, sur des chariots mobiles, des expériences sensorielles très courtes qui étaient jusque-là présentées sur des banques fixes. L’itinérance de ces animations a permis de s’adapter parfaitement aux variations de flux. S’installant aussi bien sur les zones denses pour faire patienter le public, que dans les zones qui manquaient de visiteurs pour les attirer vers les activités qui y étaient proposées.
Quatrième et dernier ingrédient : conserver le vieux pot qui permet de faire la meilleure des confitures
Notre escape game Festin Funeste a joué les prolongations en s’invitant une année de plus sur le salon. Le succès de ce stand ne fait aucun doute. Ce compagnon de route de confiance est l’animation avec la plus grande longévité de l’histoire de notre participation sur ce salon.
L’escape game part maintenant vers d’autres aventures, alors si vous n’avez pas eu l’occasion de découvrir ce qui se cache derrière le grand rideau noir de Festin Funeste, nous vous emmenons dans les coulisses, reprendre le déroulé de ces 3 jours du salon.
L’escape game se déroule dans un cadre immersif de l’époque de la Renaissance, plongeant les participants au cœur d’un dîner dans un décor historique. Cette expérience de jeu d’évasion grandeur nature demande aux joueurs de mobiliser pleinement leurs sens, que ce soit l’odorat, l’ouïe ou la vue, afin de résoudre les énigmes. Chacun met ses compétences sensorielles au service du groupe, renforçant ainsi la collaboration au sein de l’équipe.
Le vendredi a été marqué par une affluence importante de scolaires, allant jusqu’à des groupes de 25 élèves. Nous avons introduit la version 1 du jeu, une partie plus courte de l’escape game, axée sur la mémoire olfactive. Les participants devaient retrouver l’aliment manquant du repas parmi une liste, ce qui les conduisait à découvrir l’identité du convive ayant remplacé cet ingrédient par du poison ! Lors de l’enquête, ils découvraient ainsi le coupable. Les enfants étaient très enjoués de découvrir les odeurs présentées à l’intérieur. Nous avons pu aborder avec eux des notions scientifiques comme la mémoire olfactive, en leur demandant quels souvenirs leur évoquaient les odeurs. La vanille a été unanimement appréciée, rappelant, à la grande majorité, la glace consommée en été. Nous avons aussi mis l’accent sur la diversité de la mémoire olfactive, propre à chacun grâce à des capteurs olfactifs individuels.
Durant le week-end, nous avons pu proposer la version 2 aux familles, à savoir l’escape game complet. Nous avons ainsi formé des petits groupes, souvent constitués de familles différentes, avec un effectif allant jusqu’à 9 personnes. En plus de résoudre l’enquête sur le convive empoisonneur, celle-ci consistait à trouver le moyen de sortir de la pièce en résolvant des énigmes. Pour cela, les participants devaient trouver un code à 4 chiffres, afin d’ouvrir une porte fermée par un cadenas. Une série d’énigmes, centrées sur la vue et l’ouïe, les menait à ce code.
À la sortie de l’immersion, nous avons saisi l’opportunité de transmettre des messages scientifiques. Et, en fonction du ressenti des joueurs pendant l’expérience, nos discussions se sont orientées différemment. Pour les familles ayant plus de temps, nous avons pu approfondir les notions scientifiques, comme les deux voies de l’olfaction ou le nerf trijumeau. La collaboration entre les membres de différentes familles a rendu l’activité dynamique et instructive, renforçant ainsi l’impact de l’expérience.
Pour les plus curieux, nous vous invitons à découvrir, plus en détail, l’escape game Festin Funeste.
La recette est prête !
Finalement, il n’y a pas vraiment de recette miracle !
Une édition réussie, c’est surtout de nombreuses années de test et de pratique permettant une expertise qui s’affine d’année en année, une bonne dose de confiance entre les différents coproducteurs et des améliorations jusque dans les moindres détails. Le tout, passé 6 mois au four, à basse température, et hop c’est prêt pour 2024 !