Des animations pour sensibiliser les scolaires à la qualité de l’air

Étape 1 : Se former en vue de sensibiliser les scolaires à la qualité de l’air

Mesurer les teneurs en particules fines et autres polluants de l’air, prévoir les épisodes de pollution, informer le public et les collectivités… telles sont les principales missions d’Atmo Occitanie, organisme agréé pour assurer la surveillance de la qualité de l’air en Occitanie. Cette association remplit le rôle d’Observatoire de l’Air dans notre région, via deux agences de Toulouse et Montpellier. Elle s’appuie, également, sur un réseau de stations de mesure disséminées un peu partout sur le territoire.

La sensibilisation à cette pollution invisible, mais pourtant très présente, est l’un des enjeux majeurs d’Atmo Occitanie. Depuis près de dix ans, des animations sont mises en place en ce sens, dans les établissements scolaires.

C’est ainsi qu’Instant Science et d’autres structures ont été contactées pour animer ces interventions. Du côté d’Instant Science, nous assurons les ateliers dans le Gers, l’Ariège et la Haute-Garonne et, au-delà de l’Occitanie, dans le Lot-et-Garonne.

Après une journée d’observation et de formation en présentiel sur le contenu des ateliers à animer, puis une phase d’habilitation en classe, nos médiateurs sont désormais prêts !

Une thématique qui “change un peu d’air” l’équipe de médiation gersoise, plutôt habituée aux étoiles ! L’occasion aussi, pour eux, d’en savoir plus et de découvrir comment s’organise l’observation de l’air dans la région Occitanie.

Étape 2 : Comment sensibiliser les scolaires à l’importance de la qualité de l’air ?

Quatre ateliers sont proposés : deux pour les écoles primaires, et deux autres pour les collèges.

• Les primaires

Afin de sensibiliser les élèves les plus jeunes, les deux ateliers mêlent phases de quiz, de réflexion, et expériences permettant de mieux se représenter les phénomènes abordés.

Lors du premier atelier, la phase une consiste en une première approche des termes utilisés par la suite. Les définitions de l’air, de la pollution et ses différentes sources (naturelles ou anthropiques), de ses effets… Passé ce premier temps d’échange avec les élèves, une petite séance de quiz commence. L’objectif ici est surtout de faire prendre conscience  aux enfants que la pollution de l’air est partout, surtout en intérieur, et que l’air est un élément indispensable aux êtres humains. En fil rouge, une expérience de mesure de la teneur en CO2 dans la salle de classe est réalisée.

Après avoir vu quelles sont les différentes sources de pollution intérieure et extérieure, les élèves réalisent un petit montage. Le but ? Avoir une première approche simple des instruments qui permettent de mesurer les paramètres de l’air. Ils conçoivent ainsi, en groupe, une girouette ou un anémomètre.

Une fois la pollution et les manières de la mesurer définis, il est temps d’aborder les effets sur la santé et l’environnement. L’activité se termine en cherchant ensemble, quels petits gestes faciles à mettre en œuvre peuvent limiter la pollution.

Le deuxième atelier se concentre, quant à lui, sur la respiration, afin de comprendre comment la pollution va impacter les humains.

Différentes expériences sont réalisées, sur la mesure de la cage thoracique a l’inspiration et l’expiration, ou encore, la mise en évidence de l’accélération du rythme respiratoire pendant l’effort.

Une maquette est également conçue. Le but ? A partir du matériel distribué (ballons et col de bouteille), les différents groupes doivent essayer de recréer un mini système respiratoire. L’occasion pour eux de faire travailler leurs méninges, et de comprendre le rôle crucial du diaphragme dans la respiration.

Il se termine par un petit sondage auprès des enfants afin de connaître leur exposition à des pollutions au quotidien.

• Les collégiens

Du côté des collégiens, le premier atelier consiste en un panorama de l’air. Les jeunes listent les principales sources de pollution et les moyens énergétiques qu’elles utilisent. Ils découvrent ainsi quels polluants y sont attribués. L’objectif final reste identique : voir avec eux s’ils pensent « polluer » dans leur quotidien, et quelles sont les solutions à mettre en œuvre facilement pour y remédier.

Le second atelier se concentre, lui, sur des études de documents et de cas. Celles-ci permettent aux élèves, moyennant quelques calculs simples, de chiffrer une partie des polluants émis lors des déplacements. Ils se rendent ainsi compte, de manière plus concrète, des impacts des différents modes de transport.

Étape 3 : Mission sensibilisation accomplie !

Au final, les deux publics se montrent des plus réceptifs à cet enjeux majeur de préservation de l’environnement.

Les plus jeunes retiennent bien les effets de la pollution par le biais des expériences et ont envie de faire des efforts pour contribuer à la faire diminuer.

Les plus grands, quant à eux, comprennent mieux les enjeux liés à cette problématique. Ils prennent aussi conscience, que même si notre mode de vie ne semble, à première vue, pas être si polluant que cela pour l’air, la réalité est tout autre…

Une belle leçon que petits et grands ont sans nul doute retenue !